Monsieur Barbier s’est posé un matin… sur l’îlot de sa cuisine et s’est demandé: Qu’est-ce que j’ai vraiment envie de faire ce matin, sans que rien ni personnes ne m’embête? Un certain nombre de choses. Puis il y a aussi celles que Monsieur Barbier fait souvent et qu’il aimerait bien éviter. Mais comme tout le monde sait, on échappe pas facilement à la gravité du lit, ni non plus au plaisir de partir léger comme une plume sans vous soucier de rien. Vraiment rien quoi. Vous avez dit CB? Clés? … oups.
Ce que j’ai le droit de faire. Même si ça ne me rend pas service.
Avant son premier café
(Sinon tout ce qu’il dit pourra être retenu contre lui le soir même)
Pas un Nescafé. Un café.
(Oui là il peut parler, mais il est toujours pas obligé, il prefera
souvent marmonner)
Sans les infos de BFM ou d’ITELE
(et il peut même écouter les barber sessions de monsieur barbier)
Sans fermer la porte
(Et plus si affinités, mais la porte fermée, faut pas déconner)
Même faux, et en yahourt
(Toute maltraitance de pommeau de douche exploité comme micro sera tolérée)
Avec une lame bien affûtée
(En cas de souci, s’adresse à Monsieur Barbier : ceci est une pub non
dissimulée !)
Et une chemise mal boutonnée
(Quand faut y aller, faut y aller, on peaufinera les détails après)
Et de s’en vouloir après.
(Et la journée ressemble alors à un fort Boyard sans le Père
fourrasse, ni passe partout, ni le pognon à la fin)
10, 15, 20 puis d’éteindre le snooze sans faire gaffe, se rendormir, arriver en retard.
(Comme disait Levinas, et Yann Moax, le temps n’est pas
une limitation de l’être, mais sa relation avec l’infini.)
S’il en a un
(Sinon de promener sa rengaine, ça lui fera des vacances et ça fait
les mollets).
– Par Céleste, à l’écoute des hommes, pour Monsieur Barbier –
Poster un Commentaire